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Portrait - Parole de chercheur

  • luciemauzet
  • 28 août
  • 3 min de lecture

Chercheuses et chercheurs du site Lyon Saint-Étienne, découvrez comment le brevet peut s’intégrer naturellement dans un parcours scientifique grâce au témoignage de Christophe Marquette, chercheur au ICBMS Lyon.


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Pouvez-vous nous présenter votre parcours et la place du brevet dans celui-ci ? 


Déposer un brevet est devenu une étape naturelle dans ma carrière de chercheur, depuis mon arrivée au CNRS en 2001. Mon premier dépôt, réalisé avec un collègue universitaire pour la startup NanoH, a été suivi de 25 autres. 


Contrairement à ce que l'on peut penser, le processus n'est pas aussi complexe qu'il en a l'air, surtout si l’on est bien accompagné. Les cabinets de propriété intellectuelle nous ont toujours permis de réaliser des dépôts de manière rapide. 


J’ai également eu la même expérience lors de mes collaborations avec le secteur privé. En cinq ans, nous avons déposé dix brevets. 


Pourquoi s’engager dans une démarche de brevet ? 


Le brevet est essentiel pour valoriser ses travaux, notamment lorsqu’on envisage une startup ou que l’on collabore avec des entreprises : c’est une étape qui devient naturelle. 


Lorsqu’on envisage la création de startup, le brevet est important également car il rassure les investisseurs. Il offre en effet une barrière à l’entrée sur le projet. C’est un élément important à prendre en compte, que ce soit pour des concours comme i-Lab ou même plus en amont pour bénéficier d’un soutien en maturation de PULSALYS. 



En tant que chercheur ou chercheuse, intégrer cette démarche permet d’assurer le développement de nos projets à long terme et d’ouvrir de nouvelles opportunités. Il y a une complémentarité naturelle, une continuité logique entre mon activité scientifique et les brevets déposés, qui s’intègrent tout à fait dans une démarche de publication : on réalise un dépôt de brevet d’abord, on publie ensuite. 



Une des idées reçues que l’on rencontre souvent est de penser que tout résultat scientifique est naturellement brevetable. Cependant, les notions d’inventivité et de nouveauté ne sont pas toujours évidentes, notamment pour les chercheurs et chercheuses. Il est donc important de se former, de s’y confronter pour éviter les déceptions. 


L’acculturation à la propriété intellectuelle est cruciale, notamment pour préserver la confidentialité des résultats et maximiser les chances de transformer nos recherches en innovations concrètes. Une fois cette démarche intégrée, elle devient un réflexe.





Mais par qui commencer ? Qui contacter ?


Quelle que soit votre porte d’entrée, votre projet sera transmis au bon contact ! Tous ces acteurs et actrices de la valorisation du site se réunissent toutes les deux semaines pour échanger sur vos projets.


  • Vous pouvez vous adresser à votre VP innovation, direction d’unité, PULSALYS, votre établissement employeur ou votre service / filiale de valorisation. Vous pouvez également prendre contact avec nous pour échanger sur votre projet.


  • Vous souhaitez en savoir plus ? Ce guide pratique en marque blanche, co-construit par les établissements du site, a été pensé pour être facilement mobilisable et appréhendable pour toutes les unités de recherche.



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